'

communauté de communes du département de la Loire, associant 16 communes et 13 900 hab., sur 25 160 ha et siégeant à Saint-Symphorien-de-Lay. Aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Saint-Symphorien-de-Lay (1 990 Symphorinois, 3 357 ha dont 354 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Roanne, 18 km au SE de la ville sur la N7, à 440 m. C’est un village de route, où se voient quelques maisons anciennes, et des commerces et services; vêtements féminins MSI (70 sal.), produits diététiques Favrichon et Vignon (70 sal.), transports par autocars Guillermin (45 sal.) et Maisonneuve (30 sal.), levage montage Building (25 sal.); Intermarché (25 sal.). L’ancien relais de la Tête Noire est aménagé en centre d’animation des Monts du… Beaujolais. La population avait culminé à 4 700 hab. en 1856 puis la commune a perdu en 1873 le territoire de Lay; elle avait 3 000 hab. en 1875 et sa population a lentement et continûment décliné jusqu’en 1999; mais elle vient de regagner 440 hab. depuis 1999 (+30%).

Lay (770 Layens, 1 285 ha) est une ancienne châtellenie, à 1 km à peine au nord de Saint-Symphorien-de-Lay, en déclin depuis son indépendance acquise en 1873: elle avait 1 400 hab. en 1876; mais elle a repris 110 hab. après 1999. Le village a conservé une enceinte ronde; fabrique de crayons CFC (20 sal.).

Saint-Victor-sur-Rhins (1 230 Saint-Victoriens, 1 143 ha) est presque enclavée dans le département du Rhône, à 6 km au NO d’Amplepuis, à 420 m; centre de convalescence, équipements thermiques Larue (45 sal.) La mention «sur Rhins» est de 1901. La population augmente très légèrement depuis le minimum de 1975 (780 hab.); elle avait dépassé 1 400 hab. en 1866; elle a gagné 310 hab. (un tiers) après 1999.

Régny (1 520 Régnyçois, 1 380 ha) sur le Rhins à 7 km au nord de Saint-Symphorien-de-Lay, est une bourgade industrielle, déjà active au Moyen Âge. Elle conserve des maisons anciennes et dispose d’un collège public; mais elle a perdu l’usine des crayons Conté, et la fabrique de tissus éponge Jalla; y subsistent une tôlerie Pothier (30 sal.), la sérigraphie Arc-en-Ciel (20 sal.). La population, qui avait dépassé constamment 2 000 hab. depuis 1896 (sauf de 1936 à 1946) et qui avait atteint un maximum de 2 500 en 1954, décline depuis cette date; elle a encore perdu 120 hab. après 1999.

Pradines (880 Pradinois, 1 160 ha), 10 km NO de Saint-Symphorien-de-Lay, est un village du plateau au nord du Rhins, à 450 m. Proche de Roanne (10 km au SE), elle a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+47%). Tout au SO au bord du Rhins se voit l’abbaye de Pradines, ouverte en 1804 dans un château du 17^e s., et qui abrite des bénédictines.

Neaux (490 Novaliens, 1 736 ha dont 400 de bois), 3 km au NO de Saint-Symphorien-de-Lay sur la N7 à 400 m, atteint à l’ouest le confluent du Rhins et du Gand, marqué par le défilé qu’empruntent la N7 et la voie rapide N82 au hameau de l’Hôpital du Rhins. De 950 hab. en 1846, sa population était descendue à 360 en 1975; elle a repris quelques habitants depuis, dont 40 après 1999.

Saint-Cyr-de-Favières (1 020 Saint-Cyriens, 1 411 ha), 11 km ONO de Saint-Symphorien-de-Lay, 10 km SSE de Roanne, est à 430 m et traversée par la voie ferrée. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+28%).

Cordelle (950 Cordellois, 2 664 ha dont 256 de bois), 13 km au sud de Roanne à 485 m, borde les gorges de la Loire et le lac de Villerest; elle a gagné 160 hab. après 1999 (+20%). Au sud se remarque l’étroit et long pédoncule de méandre encaissé de la Loire aux Rivières (camping).

Saint-Priest-la-Roche (340 hab., 1 350 ha), 15 km SO de Saint-Symphorien-de-Lay à 434 m, 16 km au sud de Roanne, bénéficie de l’élargissement du plan d’eau de la Loire par le barrage de Villerest, mais dans une vallée un peu moins encaissée, au milieu de laquelle s’accroche le château de la Roche (13^e s., refait aux 18^e et 20^e s.),; spectacles «son et lumière», embarcadère; +60 hab. depuis 1999.

Vendranges (390 Vendrangeois, 1 114 ha) est à 10 km à l’ouest de Saint-Symphorien-de-Lay, 13 km SSE de Roanne, entre voie rapide (N82) et voie ferrée mais sans accès. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+56%).

Neulise (1 400 Neulisiens, 2 299 ha), 9 km au sud de Saint-Symphorien-de-Lay sur le plateau à 555 m, est proche de la N82 à mi-distance de Roanne et de Feurs, soit un peu moins de 20 km; double aire de repos. Le village conserve un assez large éventail d’activités: charcuterie Crystal (110 sal.), atelier de métallurgie du zinc de la firme allemande Rheinzink (70 sal.), métallerie AMI (45 sal.), réservoirs EBI Agrocuv (25 sal.); travaux publics Balmont (25 sal.); négoce de matériel agricole Jeannet Debit (30 sal.). La commune a beaucoup perdu depuis les 2 500 hab. du 19^e s., mais maintient à peu près sa population depuis les années 1950 et elle a même gagné 230 hab. après 1999. On nomme parfois plateau de Neulise la plate-forme de terrains cristallins vers 500-600 m qui fait le lien entre les monts de la Madeleine et les monts du Lyonnais, et dans lesquels se sont enfoncées les gorges de la Loire. Le plateau sépare la plaine du Forez et la plaine de Roanne et une petite région agricole officielle porte son nom.

Croizet-sur-Gand (310 Crozetois, 598 ha) est à 6 km SE de Saint-Symphorien-de-Lay à 500 m.

Saint-Just-la-Pendue (1 690 Sanjustois, 1 988 ha dont 205 de bois), 10 km au SE de Saint-Symphorien-de-Lay, au-dessus de la vallée du Gand à 580 m, fut un centre de tissage de voiles et eut 3 200 hab. en 1872; elle n’a pas cessé de se dépeupler depuis, mais vient pourtant de regagner 260 habitants après 1999. La principale entreprise est une imprimerie (Chirat, 180 sal.). La commune conserve un hôpital local (8 lits médicaux, 90 en tout). Le finage atteint au sud la petite vallée du Bernand qu’emprunte l’A89.

Fourneaux (590 Fourneausiens, 1 217 ha dont 234 de bois), 5 km ESE de Saint-Symphorien-de-Lay près de la N7, à 530 m, a un atelier des Teintureries et apprêts du Gand (Hugotag 45 sal.). Son finage s’étire NE-SO sur 8 km pour guère plus d’un kilomètre de large, et abrite au sud-ouest le château de l’Aubépin (16^e-18^e s.), avec terrasse et jardin à la française. Fourneaux a gagné 40 hab. après 1999; elle a connu un maximum à 1 350 hab. (1866), un minimum récent à 490 hab. (1982).

Chirassimont (610 Casamontois, 1 069 ha) est à 10 km SE de Saint-Symphorien-de-Lay à 520 m dans la vallée du Gand, sur la D5. Elle a 230 hab. de plus qu’en 1999 (+61%).

Machézal (400 Malécazaliens, 1 388 ha) est à 10 km ESE de Saint-Symphorien-de-Lay à 615 m; la N7 passe l’est du village et offre des accès; sources du Gand; +40 hab. après 1999.